Par Jean-Paul Gavard-Perret|2024-11-20T15:19:24+01:00 20 novembre 2024|Catégories : Critiques|
La poésie comme spéculation douteuse donc crédible ‑Robert Filiou
Robert Filliou , sorte de gourou de l’hybridation esthétique se retrouve ici en des textes écritsen anglais ou français rassemble « chansons grivoises, poèmes-actions, contes pour enfants, pièce bilingue, poèmes à terminer chez soi, poèmes sonores, etc.». Assigné au mouvement Fluxus – mais selon lui à tort qu’à raison – il démontre sans éviter des démonstrations son écriture de «Lion sous la peau du cochon».
Récusant de voir l’art comme une carrière mais tout en refusant de faire autre chose il a cultivé ses dérivess parfois très réussi mais parfois attendu et systématique là où le singularité et des remises en causes deviennent une commodité, voire une facilité. Mais l’humour existe même et surtout lorsqu’il n’existe pas – ou autrement en cette «différance» chère à Derrida.
Loin du passé. Pas lointain mais échu. Quoique toujours ne pas vraiment pensé, Robert Filliou a montré que le pas pensé, pèse fort son poids d’impensé. Le tout dans les sporadiques efforts. Mais celui-ci tenta de se situer dans une généalogie plausible voire d’articuler à la question globale de la culture contemporaine et de justifier civiquement ce qui ici et là apparaît de moins évidemment possible.
Mais c’est un peu comme si Filliou se demandait comment vivre, sans l’effort de représentation qui spécifie l’humain ? En conséquence il s’est inquiété humainement et esthétiquement de la déréalisation du monde dans la coagulation des représentations.
Comment d’ailleurs pour lui supporter que l’effort de représentation ne soit que répétition vaguement stylisée du déjà représenté ? Mais Filliou loin formes communément admises a créé expérience individuée: celle de sa liberté.
Robert Filliou, Poémes, scénarios, chansons, Édition établie par Emma Gazano, Les Petits Matins, collection « Les grands soirs »,2024.
Cela fit de lui un bel oiseau fin de bec et de la plume Le tout jamais sans mauvaise graisse de pathos. Jamais dupes et toujours ironique et pas moins radical. Nous le découvrons dans le bataillon de ses textes retrouvés, parfois, pour faire pensum théorique mais dans le but de penser creux. Mais à savoir le pourquoi et le comment d’un relatif dédain de la pensée théorique pour lui opposer un certain bouddhiste.
Façon d’éveillé il se contenta parfois d’être endormi sans pour autant cultiver du passé. Quant à son questionnement, l’évincement trouve une forme: un élément «positif» nourri toujours le négatif. Bref le Oui est un non oui et le non un oui non. Que demander de plus? Et n’est-ce pas un moyen d’accéder à l’existence symbolique par un si drôle d’oiseau?
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Elio Pagliarini vers l’aventure
Elio PagliaraniProche du cinéma néo-réaliste italien, , membre du « Gruppo 63 », atransformé la poésie descriptive mais en se servant de la technique de tels réalisateurs comme il amodifié l’esprit récitatif dans la poésie influencée en lui autant par le futurisme italien que par William Carlos Williams.
C’est pourquoi dans Carla, une jeune fille le poète transfuse le passé et le lyrisme pour initier son éducation des sentiments selon un lointain appel des « Promessi sposi » de Manzoni via et au-delà des idées poétiques deGadda.
Tout un jeu du passé bucolique chez un tel auteur sent le bitume et le ciment mou lorsque les ouvriers le gâchent. Tout ici transforme donc l’idée de la poésie non sans souci désormais d’une forme d’objectivité d’une société milanaise « post war » — comme son écriture elle-même. Elle se veut plus de la rue que des canons esthétiques.
Elio Pagliarani, Carla, une jeune fille, traduit de l’italien et présenté par Ada Tosatti, édition bilingue, Editions Nous, 2024, 112 p. —14,00 €.
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Venise est ici : Christine Célarier
Christine Célarier, «Je choisis la lagune», préface de Micha Venaille, Œuvres de Patrice Giorda, et traduit par Bruno di Biase, Editions La rumeur libre publié en coproduction avec l’Espace Pandora, Vareilles, 42540 Sainte-Colombe-sur-Gand, 105p.
Nourrie d’un conclave de poètes Christine Célarier ne retient pas l’attention des illusions littéraires (entre autre) que Venise et sa lagune inspirent. Dans de tel contexte on se rend compte qu’il y a tant de poètes. Mais surtout la sincérité, qualité suffisante de la poétesse.
Elle est sortie de la grosse végétation de la poésie underground pour la pooésie des profondeurs et leurs érections. Nous montons sur la lagune su kieu car c’est un médium qui ouvre les portes à tous et qui n’a pas, de l’intérieur, la force et les instruments nécessaires pour faire une sélection.
Une telle poésie est donc de la renaissance à la fois populaire mais elle reste un critère de sélection. Elle joue son rôle pour réussi à se construire, à se dégager entre autres de la quantité qui ne croise pas forcément la qualité.
Son résultat, dans ces conditions, est remarquable. Christine Célarier construit son style éloigné d’abord la tentation de trop de mot. Elle serre le discours des profondeurs cachées qui quelques fois sont dépassées de leur limite. Et de plus l’auteure dans son sens de l’architecture garde non seulement l’ossature mais sans éliminer tous les muscles et les tendons des pierres et de l’âme.
Une telle auteure va si bien ensemble avec sa poésie… A cause de toutes ces circonstances dans sa poésie il y a une relation avec la poésie de l’intime. Quelques fois elle est très proche d’elle presque une comme confession mais parfois voisine du conte de fée. La distance est relative et ces relations sont presque un jeu mais comme s’il s’agissait d’une expérimentation très avancée. Dès lors cette expérience est ancrés dans la poésie comme existence ensoi.
Christine Célarier, Je choisis la lagune, préface de Micha Venaille, Œuvres de Patrice Giorda, et traduit par Bruno di Biase, Editions La rumeur libre publié en coproduction avec l’Espace Pandora, Vareilles, 42540 Sainte-Colombe-sur-Gand, 105p.
Ce livre possède de grandes ouvertures vers un sort d’humanité qui ne tient pas obligatoirement de la poésie (ou de l’art), mais d’une sorte de compréhension universelle… C’est une particularité parce que cette écriture évite des éléments discursifs et ne stimule aucune rhétorique pompeuse. Elle est discrète, dans et sans un mutisme qui veut crier dans la rue. Parfois elle se cache et ensuite apparaît dans des endroits surprenants, exactement là où on ne l’attend pas.
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Raymond Farina : oiseaux en barbarie
En deux parties de ce livre surgit le chant des oiseaux mais aussi, par voix du poète, des questions à la sibylle. Mais c’est comme si pour l’une comme pour les oiseaux les plus légers leur clairvoyance dépasse celle du poète lui même, homme parmi les hommes dans “les limites de ce bas-monde”.
Un tel poète se fait à la fois innocent car réceptif mais il reste un sage. Même si ses doutes subsistent. “Pourrais-tu me dire Sibylle / s’il fait vraiment chaud en Enfer ? Est-ce l’hiver au Paradis ?. Mais Farina, contrairement au moineau godillot, est un gandin pariant sur le possible car “d’un smoking est-il de rigueur dans les soirées de l’Éternel ?”.
Néanmoins en hommage à l’inframince du volatile et sa simplicité, l’auteur (au moineau par exemple) répond à «son insolence d’aristo» par son statut de «petit clodo». Raymond Farina fait mieux que s’en amuser grâce à son lyrisme musical de ses scansions et des jeux sonores, à la manière des agréments de ses partitions qui semble presque d’un clavecin mozartien. Le style poétique est ici créé de battements parfois mordants ou pincés sans rire mais ironie. Farina ne cherche cependant jamais à imiter l’oiseau mais à accentuer et mettre en valeur sa présence avec parfois un détachement non dénué d’humour.
Les retours de sonorités sont plutôt des retours de mots en horizontaux pour des thèmes mélodiques verticaux, histoire de rappeler l’envol des oiseaux le tout inséré ici dans une harmonie générale. D’autant que leurs ailes sont d’une bien autre qualité que celles des anges vus par Michel-Ange et Fra Angelico pour “enfin propager l’effroi / chez les Barbares d’ici-bas”. Quant aux oiseaux nuls agents de l’infamie : ils se prennent pour des seigneurs, aigles et buses comprises
Raymond Farina, Les grands jaseurs de Bohème suivi de l’oiseau de paradigme, Editions N et B, Colomiers, 2024, 116 p.,13€.
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Jean-Paul Gavard-Perret
Jean-Paul Gavard-Perret est un poète, critique et maître de conférences en communication à l´Université de Savoie.Docteur en littérature, J.P. Gavard-Perret enseigne la communication à l’Université de Savoie à Chambéry. Il est membre du Centre de Recherche Imaginaire et Création. Il est spécialiste de l’Image au XXe siècle et de l’œuvre de Samuel Beckett. Il collabore à de nombreuses revues dont Passage d’encres, Les Temps Modernes, Esprit, Verso Art et Lettres, Champs visuals et Communication et Langage. Il a publié une quinzaine de livres, de textes brefs ou d’essais.PublicationsFictions et textes brefsToile Peinte, Argo, Lausanne, 1976, (Sous le pseudonyme d’Annie Renaud).Dans ses gestes, l’Attente, L’Incertain, Paris, 1991.La Partition, Garenne, Lyon, 1991.La Répétition, La Demeure, Courtaud, La Souterraine, 1992.Ici en l’obscur, Ecbolade, Nœux, 1993.Comme un voyage, Édition Philippe Morice, 1° édition 1993, 2eédition revue, 1994.Le jour où j’ai tué Papa, Exquis-Cadavres, Virgin-Calman-Lévy. Paris, 1995.L’Œil du Cyclope, en collaboration avec le graveur Marc Pessin, La Main Courante, La Souterraine, 1995.Le jardin des délices, Le flâneur des deux rives, Juvinas, 1996.Art, Légende, Réalité, Barré-Dayez, Paris, 1996.Douce, techniquement. en collaboration avec le peintre Marcel Warmenhoven, Ecbolade, Nœux, 1996.Le froid, Éditions La Dérive, Verviers, 1996.Nécessaire sacrifice aux étoiles, Éditions le Givre de l’Éclair, Troyes, 1998.Généalogie vénitienne, Rafael de Surtis, Chèvres, 1998.L’Araignée de feu, Éditions du Non Verbal, Bordeaux, 1998.Drawing by embers, La Main Courante, La Souterraine, 1998.Trois faces du nom, L’Harmattan, Paris, 1999.Venise, Éditions de L’Heure, Pry, Belgique, 1999.Le cycle des vanités, Éditions Pierron, Sarreguemines, 1999.Passager de sa pluie, Éditions de l’Heure, Pry-lez-Walcourt (Belgique), 2000.Demain, hier, Éditions on @ faim, Saint Étienne de Rouvray, 2001.Cielle, Éditions Clapas, Aguessac, 2001.La maison de l’être, Éditions Clapas, Aguessac, 2001.Soul-Eyes, Éditions à Demeure, Vals, 2001.La descente; absence et crue, Éditions à Demeure, Vals, 2001.Une manière noire — fragments sur Jeanne, in «Cuisine et cuisines», Éditions La Dérive, Verviers, 2001. Premier Prix Georges Simenon 2001K, Véronique Van Mol éditeur; Orgeo (Belgique), 2001.Soir (de Paris), Atelier-Éditions Vincent Rougier, Port de Couze, 2002Chants de déclin et de l’abandon, Éditions Pierron, Sarreguemines, 2003.Neige suivi de l’immobile, coll. Ficelle, Atelier Vicent Rougier, Port de Couze Lalinde, 2005.L’image est une chienne, l’Ane qui Butine, Belgique, 2005.Fil rouge, éditions Regard; Petite revue d’Art, Le Grand Abergement, 2005.Porc épique, éditions du Petit Véhicule, Nantes, 2006.A perte de vue: Manhattan Transfert, coll. Pamphlet, Éditions L’Âne qui butine, Mouscron (Belgique), 2007.Mon ex a épousé un Schtroumpf (sous pseudonyme de Garr Gammel), Éditions Chloé des Lys, Barry (Belgique) 2008.E muet, éditions du Trident Neuf, photographie de Marie Bauthias, Toulouse, 2008La jeune femme qui descend l’escalier, Éditions du Cygne, Paris, 2008.La mariée était en rouge, Éditions du Cygne, Paris, 2008.L’appel de la forêt, avec des peintures de Jacques Barry, Éditions Jean Villevieille, Saint Étienne, 2010.Je veux, La dictée-poésie sans faute, 60e “ficelle”, Atelier d’art Vicent Rougier, janvier 2011.Dissemblance et figuration, avec une intervention plastique de Mariette, Éditions Le verbe et l’empreinte, Saint Laurent du Pont, 2011.Portraits Singuliers avec et pour les peintures de Claudine Loquen, Éditions Lelivredart, Paris 2011.Cyclope, Éditions de L’Atlantique, Saintes, 2011.Eugène Leroy ou les apparitions, Almagra Éditions, Nantes, 2011.Labyrinthes, éditions Marie Delarbre, Grignan, juillet 2012.25 courts textes dans le recueil de photographie de Nath-Sakura Fatales, Éditions Victoria (ISBN978–2‑9542917–0‑3)Autres recueils de textes brefs:Another – Hormoz photographies, Corridor Elephant Editions, Paris, 2016.“Le Faubourg” avec encres de Danielle Berthet, Voix Editions, Richard Meier, 2019.Fluidification des éc®oulements, Editions Furtives, Besançon, 2019.Fornikatord, Editions Furtives, Besançon, 2019.La lettre d’amour qui ne s’écrit pas, Editions Furtives, Besançon, 2019.Le bal des mots dits, Editions Furtives, Besançon, 2019.Le boxon de X, Z4 Editions, 2019.Univercités, Editions Jacques Flament, 2020.Patience dans la boîte noire — Jean- François Dalle-Rive, avec M‑P Deloche, Folazil, Grenoble, 2020.Joguet, Joguette, Z4 Editions, 2020.Phare d’eau, éditions Constellations, octobre 2022Toussa pour ça & Firmaman, éditions Constellations, décembre 2022Pro Loques, éditions Constellations, février 2023Région humaine suivi de Zébulon Comète et sa maîtresse, éditions Constellations, mai 2023PoésieCorps de Pierre, Le Pont de l’Épée, Paris, 1976.Elle, Écrite, Hautécriture, Nouaillé, 1990.La main le Désert, Vague Verte., Wagnarue, 1991.Le délit d’Absolu, L’Arbre à Paroles, Amay-Bruxelles, 1991.L’effacement, L’Arbre à Paroles, Amay-Bruxelles, 1992.Suite intempestive, en collaboration avec René Quinon, Le Flâneur des deux rives, 1996.Ibériques, Interéditions, Paris, 1996. (Grand Prix de poésie du Val de Seine).Avalée, Avalanche, Le Chant de l’Aleph, Paris, 1997.Fermeture en fondu sur la lumière du soir, “Conduite forcée”, (Éditions à tirage limité, Eric Coisel Éditeur, Paris, 1998.Arachnéenne, Éditions de L’Agly, Saint Paul de Fenouillet, 1998.Pêcheur d’Islande, (Grand Prix de poésie de la Ville de Dunkerque)Verbes suivi de Anglaises, Éditions Clapas, Aguessac, 1998.Bonjour Monsieur le Facteur, sur des collages de Éric Coisel; Éric Coisel Éditeur, Paris, 1999.Visages, en collaboration avec la plasticienne Charlette Morel-Sauphar, Éditions Passage d’Encres, Romainville, 1999.Noire sœur, écrit et illustré en hommage à S. Beckett, Vincent Courtois éd., 1999.Clé de l’abyme, Le scarabée d’or, en collaboration avec le plasticienne Charlette Morel-Sauphar, Passage d’encres, Romainville, 2000Incisions de lumière, en collaboration avec la plasticienne Charlette Morel-Sauphar, Passage d’encres, Romainville, 2000.Primitives du futur, Éditions de La Porte, Laon, 2000.Final Cut & Survivance, en collaboration avec la plasticienne Ch. Morel-Sauphar, Gech Mosa éditions d’art, Mâcon, 2001.L’Injonction, en collaboration avec Annie Frédéric, coll. Tête-à-tête, Éditions Alain Benoît, Rocheford du Gard, 2001.Les carrés de Charlette, coll. Encres Blanches, Éditions Encres Vives, Colomiers, 2001.Rouge Sang, Charlette Morel-Sauphar ed., Bussières-Macon, 2002.Dons de Mélancolie – A l’épreuve du temps, avec des photographies de Georgette Glodek, Éditions Dumerchez, Creil, 2003.Déchirures, avec des peintures de Bernard Quesniaux, Éric Coisel éditeur, coll. “ Mémoires ”, Paris, 2004.Ethernitée, avec des dessins de Mylène Besson, coll. “à la Main”, édition l’Attentive, Paris, 2004.Araba, Éditions du Contentieux, Toulouse, 2004.Donner ainsi l’espace, Éditions La Sétérée, Crest, 2005.Les blés d’or, Aquarelles de Nicole Pessin, coll. Le fil à retordre, Atelier Marc Pessin, Saint Laurent du Pont, 2006.Voyages immobiles, avec des peintures de Chantal Brischoff et des photographies de René Auger, RC Création, Thorissey.Les paroles de neige, Aquarelles de Nicole Pessin, coll. Le fil à retordre, Atelier Marc Pessin, Saint Laurent du Pont, 2007.Gisante, Eden et après, avec des illustrations de Mylène Besson, Éditions Chloé des Lys, Barry (Belgique), 2007Le voyage, avec une intervention originale de Alain Quercia, Jean Pierre Huguet Éditeur, Saint Julien Molin Molette, 2007.Vertical Duo, avec Marie Bauthias, Éditions du Trident Neuf, Toulouse, 2008.Sillage de Lumière, avec des dessins de Nicole Pessin, Le Fil à retordre, Saint Laurent du Pont, 2009.Faire parler le jour, avec des dessins de Nicole Pessin, Le Fil à retordre, Saint Laurent du Pont, 2009.Odyssée, Raymond Chabert entrée en matière, avec des peintures de Raymond Chabert, photographies de René Auger, RC Création, Thorissey, 2009.Stations christiques, avec des encres de Nicole Pessin, Le Fil à retordre, Saint Laurent du Pont, 2009.& — livret 19, avec les photos d’EOle, EOle éditions, La Batie Montgascon, 2009.Miss Fitts et autres Histoires Ceintes, avec des dessins de Jean-Marc Scanreigh, Éditions Atelier Vincent Rougier, Soligny la Trappe, 2010.L’alphabet des primitifs du retour, avec des aquarelles de Nicole Pessin, Le Fil à retordre, Saint Laurent du Pont, 2010.Les boîtes à A, coll Matchboox, Éditions Voix, Elne, 2010.Le Dictionnaire des Âmes, avec des aquarelles de Nicole Pessin, Le Fil à retordre, Saint Laurent du Pont, 2010.Musikâa, éditions Marie Delarbre, Malissard, 2010.Les enfants de la mer, avec des Aquarelles de Nicole Pessin, Le Fil à retordre, Saint Laurent du Pont, 2011.Noël en alphabet, avec des Aquarelles de Nicole Pessin, Le Fil à retordre, Saint Laurent du Pont, 2012.Les Seins d’Abeille , Editions Jean-Pierre Huguet, St Julien Molin Molette, 2014.“Autre huche” Coll. Apostille Danielle Berthet, Aix Les Bains 2016“Chéri( e)s ou le sexe se met en dernier”, coll. Apostilles, Danielle Berthet, Aix Les Bains, 2017.Chambéry en alphabet dessins de Nicole Pessin, Edition Varia Poetica, Saint Laurent duPont,2017“Clavecin des brumes” avec des peintures originales de Andelu, Editions du Geste, 2016.Tu me vois — Sylvie Aflalo-Haberberg”, Paris, Sylvie Aflalo-Haberberg, 2019.“Cui cuit” Coll. Apostilles Danielle Berthet, Aix Les Bains, 2018“Lionne va”, avec encres Danielle Berthet Le Livre Pauvre, Daniel Leuwers, 2019.“Anna-Base”, Editions Furtives, Besançon, 2019.“Pâle haie des spores”, coll. Apostilles, Danielle Berthet, Aix Les Bains, 2019.“Le retour sans l’aller”, Editions Furtives, Besançon, 2019.Essais et CataloguesLa Pop-music, Édition Bibliothèque de Travail, Paris.1978.Jean-Luc Favre ( Reymond): la scène primitive et l’obstination compulsive, S.G.E. Genève. 1995.Jean Jacques Rousseau et retour — Catalogue du sculpteur Marcel Warmenhoven, Den Haag, 1996.91 apparitions de Marie-Madeleine, (sur les Photographies de Véronique Sablery), Centre d’Art Contemporain, Hôtel Saint-Simon, Angoulême, 1996.Burroughs, le fil(s) perdu, de l’autobiographie à la scriptographie, Éditions Derrière la salle de bains, Rouen, 1996.René Quinon: l’écriture & le silence, Éditions le flâneur des deux rives, Juvinas, 1997Postface à La disparition Fellini de Jacques Kober, Rafael de Surtis Éditeur, La Touche, 1998.Eugène Leroy ou les apparitions, Patin et Coufin, Marseille, 1998La didactique du français dans l’enseignement supérieur: Bricolage ou rénovation?, coll. Sémantiques, L’Harmattan, Paris, 1998.Josef Ciesla: les portes du silence ou le chant des signes, coll. les Sept Collines, Jean Pierre Huguet Éditeur, St. Julien Molin Molette, 1999.Hypothèse du tableau comme clandestinité — propositions pour Gérard Gasiorowski, Éditions Patin et Couffin, Marseille, 1999.Jacques Simonomis, en collaboration avec Jean Rousselot, Éditions de La Lucarne Ovale, Paris, 1999.Evelyn Gerbaud, Éditions Passage d’Encres, Romainville, 1999.Visages — l’œuvre de Charlette Morel Sauphar, Éditions Passage d’Encres, Romainville, 1999.Filigranes-Passages, Catalogue de la plasticienne Charlette Morel Sauphar, Macon, 2000.Les oubliés magnifiques, Éditions Librairie Bleue, Troyes, 2000.Samuel Beckett: l’Imaginaire paradoxal ou la création absolue, Paris, Minard, 2001.Nécessaire défaut de la réalité ou la lettre d’amour qui ne s’écrit pas, in «De tous les jours, photographies de J‑Claude Bélégou», Éditions Photographies & Co, Sausseuzemare, 2001.Suites, séries, variations. 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(sous pseudonyme).Hommage à Blanchot, collection Signes, Éditions Aleph, Malissart, 2003.Marcel Rist, l’étreinte ou l’épreuve des traces, Éditions Anonyme, Auvers Saint Georges, 2004.Le chant des mots et la forêt des signes Préface de «Livres à l’envi — livres d’artistes et affiches de J‑M Scanreigh» de Jean Paul Laroche, Éditions Mémoire Active, 2004, Lyon.Catalogue Michel Butor et les peintres, Musée Faure, Aix Les Bains, février-mars 2005.François Bidault: le surface impossible ou le tableau qui pense in «Jeux de surface», coll. Écriture et Représentation, LLS, Éditions Université de Savoie, 2006.Marie Morel, Éditions anonyme, Chambéry, 2006.Ankh: sculptures et gravures, Chapelle de la Visitation, Thonon les Bains, 8 septembre — 21 octobre.Franchir la frontière ou la poésie comme manuel de félixité et Théâtre de la poésie, poésie de la langue, in «Constantin Frosin, francophile roumain» sous la direction de Laurent Fels, coll. Essais/recherche, Éditions Poiêtês, Orthez, 2008.Cool Memories”, catalogue de l’Exposition de Véronique Sablery, «Tentation du visible», Abbaye Saint martin de Mondaye, juin-juillet 2008.Une traversée du siècle: arts, littérature, philosophie: hommages à Jean Burgos, avec Barbara Meazzi et J‑Pol Madou, Presse de l’Université de Savoie, Chambéry, 2008Martine Quès: Petits bassins d’eau salée, Photographies, Ateliers des Arts Mêlés, Gargas, 2008Martine Quès: Photographier les rochers, Ateliers des Arts Mêlés, Gargas, 2008Il y a du froissé dans l’air, n° froissé, catalogue pour l’exposition de Vincent Rougier à L’Apostrophe — Théâtre des Louvrais Pontoise, Éditions Atelier Vivent Rougier, Soligny la Trappe, 2009.La cécité n’a pas gelé mon corps il l’était avant, in «Au nom de la fragilité, des mots d’écrivains» sous la direction de Charles Gardou, Éditions Erès, Paris. 2009.Jouve, la vision de la femme, in «Jouve poète européen», Cahiers P‑J Jouve, no1, Éditions Calliopée, 2009.Loques et interloques: la vie dans les plis in «La surface: accidents et altérations», coll. Écriture et Représentation, LLS, Éditions Université de Savoie, 2010.Mylène et Pierre in catalogue «Pierre Leloup — Mylène Besson, Face à Face», Musée Faure, Aix les Bains. Publication de la société d’art et d’histoire d’Aix les Bains, no62, janvier 2011..Voies de passage et Petit dialogue intempestif in catalogue «Courto, fragments tatouant», Éditions Musées de la ville de Chambéry, 2011.Miroir du déserteur, littérature, psychanalyse, miroir de l’autre in «Polars En quête de… l’Autre», collectif sous la direction de P‑L Savouret, coll. “Écriture et représentation”, Éditions LLLS, Université de Savoie, 2011.Eugène Leroy ou les Apparitions, nouvelle version, 2011, Almagra Éditions, Nantes, 2011.Nicole Valentin et la chair-voyance, catalogue de l’exposition “Autour du feu” de Nicole Valentin, espace Autour du feu, 24 rue Durantin, Paris 18e, juin 2011.Ouvrages“Si j’étais moi”, dans la revue d’art TROU no. XX, 2009La Mariée était en rouge, Éditions du Cygne, Le Chant du cygne, 2009.La Jeune Femme qui descend l’escalier, Éditions du Cygne, Le Chant du cygne, 2008.À perte de vue: Manhattan Transfert, L’Âne qui butine (Belgique), 2007.Les Impudiques: cratères littéraires, Éditions du Cygne, Le Chant du cygne, 2007.Le Voyage, avec une intervention originale de Alain Quercia, Jean-Pierre Huguet éditeur, 2007.L’Homme et l’espace, Atelier Andelu, 2007.Porc épique, Éditions du Petit Véhicule, 2006.Les Blés d’or, aquarelles de Nicole Pessin, Marc Pessin, 2006.Donner ainsi l’espace, La Sétérée, 2005.Thierry Tillier: lieux et dérives du corps, Éditions de l’Heure, 2003.Dons de Mélancolie — à l’épreuve du temps, avec des photographies de Georgette Glodek, Dumerchez, 2003.Chants de déclin et de l’abandon, Éditions Pierron, 2003.Samuel Beckett: l’Imaginaire paradoxal ou la création absolue, Minard, 2001.Le Silence de l’Ile, peint par Tony Soulier, Éric Coisel, 2001.Beckett et la poésie: la disparition des images, Éditions Le Manuscrit, 2001.Évelyn Gerbaud, Éditions Passage d’Encres, 1999.Trois Faces du nom, L’Harmattan, 1999.Le Cycle des vanités, Éditions Pierron, 1999.Josef Ciesla: les portes du silence ou le chant des signes, Jean-Pierre Huguet éditeur, Les Sept Collines, 1999.Hypothèse du tableau comme clandestinité — propositions pour Gérard Gasiorowski, Éditions Patin et Couffin, 1999.L’Araignée de feu, Éditions du Noroît (Canada), 1998.Généalogie vénitienne, Rafael de Surtis, 1998.Eugène Leroy ou les apparitions, Éditions Patin et Couffin, 1998.Drawing by embers, La Main courante, 1998.Arachnéenne, Éditions de L’Agly, 1998.Ibériques, Éditinter, 1996.Burroughs: le fil(s) perdu, de l’autobiographie à la scriptographie, Éditions Derrière la salle de bains, 1996.Le Jour où j’ai tué papa, Virgin-Calmann-Lévy, 1995.L’œil du cyclope (en collaboration avec Marc Pessin), La Main courante, 1995.Jean-Luc Favre: la scène primitive et l’obstination compulsive, SGE (Suisse), 1995.Ici en l’obscur, Ecbolade, 1993.L’Effacement, L’Arbre à paroles (Belgique), 1992.La Main, le désert, Vague verte, 1991.Elle, Écrite, Hautécriture, 1990.La Pop music, Éditions Bibliothèque de Travail, 1978.Corps de pierre, Le Pont de l’Épée, 1976.
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